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MANNING - "SONGS FROM THe BILSTON HOUSE"
BY
Jean-Pierre Lhoir

French
Un an après "Anser's Tree", Guy Manning nous revient déjà avec un nouveau concept. Incroyable comme il est prolifique ce gars-là. Encore une fois il s'agit d'un concept particulièrement soigné que Guy nous raconte avec sa voix si particulière et son chant de conteur. Cette fois il s'est fait aider à la production par son compère de The Tangent, Andy Tillison, qui donne aussi un coup de main de ci de là aux claviers et dans les choeurs.

La base de ce nouveau concept lui est venue après avoir été jouer dans un festival à Bilston, ville située dans l'ouest des Midlands. Il avait envie de rester pendant la durée du festival et a loué une chambre dans un hôtel qui avait été habité par un ara. Il nous rassure, il ne mords pas. Au bout de la rue se trouvait une haute demeure à l'état d'abandon, très dégradée même. Un écriteau l'interpelle : "Danger, n'entrez pas, la dernière personne est morte." Quoi de plus normal somme toute, les maisons nous survivent dans la plupart des cas. En tout cas, lorsqu'il s'est ensuite remis à l'écriture pour cet opus, Manning s'est souvenu de cela et a basé l'histoire sur cette demeure étrange.

Le morceau titulaire est déjà une superbe entrée en matière. Le saxophone de Laura Fowles fait merveille comme à chaque fois. La voix de Guy Manning possède ce grain particulier qui nous rappelle Ian Anderson de Jethro Tull. La flûte de "The Calm Absurd" ne fait qu'accentuer cette impression. C'est toujours Stephen Dundon qui s'y colle. "Lost In Play" prend des tons folk avec sa guitare acoustique, son orgue nous charme, le chant s'épanche en mélancolie avant d'exploser de façon très rock alors que l'intensité grimpe. Puis c'est tout en douceur et en finesse, avec des arrangements éblouissants, que le morceau s'écoulera nous faisant chavirer de bonheur.

"Understudy" se fait plus tendu, plus rock aussi. Les claviers virevoltent et se mélangent avec la guitare alors que notre conteur égrène ses paroles avec insistance. "Skimming Stones" alternera les couleurs passant par un folk aux couleurs locales. Le violon de Ian Fairbairn fait ici une incursion de taille, alternant les passages avec l'orgue et la flûte, se mélangeant même par moments. David Million est également éblouissant à la guitare comme tout au long de cette rondelle d'ailleurs. "Antares" multiplie encore une fois les tableaux, après Jethro Tull nous faisons aussi une virée par Camel.

"Icarus & Me" laisse à nouveau éclater le saxo alors que le chant des couplets se pose sur une ambiance Genesis grande époque. L'ombre de Peter Gabriel plane par moments alors que saxo et orgue se font un peu Van der Graaf Generator. Ce mélange ajouté aux particularités bien Manning se révèle très réussi. Les Beatles passent par "Pillars Of Salt". Le voyage se poursuit fin des sixties début des seventies passant par Woodstock et Altamont. La guitare rappelle Harrison et certains arrangements l'album blanc ou le sergent poivre. Les violons de "Inner Moment" baignent un final acoustique tout en douceur et mélancolie.

Notons encore la belle pochette et le livret merveilleusement composé par Rosie Manning (Lilac Productions), fille de Guy. Le feuilleter nous plonge dans l'ambiance de cette maison étrange perchée sur le haut de la falaise près de l'océan, un petit déplacement géographique que s'est permis Manning afin d'accentuer le mystère.

Ce nouvel opus de Manning semble au premier abord plus difficile d'approche. Pourtant, il gagne à chaque écoute et nous ne saurions trop vous conseiller de persévérer car la récompense sera de taille. L'artiste nous y propose un véritable voyage dans le temps tout en visitant l'étrange demeure. C'est encore une fois un excellent album qu'il nous offre. Ne vous en privez pas !

English (BabelFish)
One year after "Anser's Tree", Guy Manning returns to us already with a new concept. Incredible as it is prolific this guy. Once again it acts of a particularly neat concept that Guy tells us with his so particular voice and its song of storyteller. This time it was made help with the production by its accomplice of The Tangent, Andy Tillison, which gives also a blow of hand of Ci from there to the keyboards and in the choruses. The base of this new concept came to him after having been to play in a festival with Bilston, city located in the west of the Midlands. It wanted to remain throughout festival and rented a room in a hotel which had been inhabited by a macaw. It reassures us, it do not bite.

At the end of the street a high residence with the state of abandonment was, very degraded even. A sign challenges it: "Danger, do not enter, the last person died." What could be more normal altogether, the houses survive us in the majority of the cases. In any case, when it then went back to the writing for this opus, Manning remembered that and based the history on this strange residence.

The titular piece is already a superb introduction. The saxophone of Laura Fowles makes wonder as each time. The voice of Guy Manning has this particular grain which points out Ian Anderson to us de Jethro Tull. The flute of "The Calm Absurd" does nothing but accentuate this impression. It is always Stephen Dundon which is stuck to it. "Lost In Play" takes tone folk with its acoustic guitar, its organ charms us, the song épanche in melancholy before exploding in way very rock'n'roll whereas the intensity climbs. Then it is all carefully and in smoothness, with dazzling arrangements, that the piece will run out making us capsize happiness. "Understudy" is done tended more, plus rock'n'roll too. The keyboards circle and mix with the guitar whereas our storyteller shells his words with insistence. "Skimming Stones" will alternate the colors passing by a folk with the local colours. The violin of Ian Fairbairn makes an incursion of size here, alternating the passages with the organ and the flute, mixing even per moments. David Million is also dazzling with the guitar as throughout this disc besides. "Antares" once again multiplies the tables, after Jethro Tull we do also one transfered by Camel. "Icarus & Me" again lets burst the sax whereas the song of the verses is posed on a Genesis environment great time.

Plane shade of Peter Gabriel per moments whereas sax and organ are made a little Van der Graaf Generator. This mixture added to the characteristics well Manning appears very succeeded. Beatles pass by "Pillars Of Salt". The voyage continues fine sixties beginning of the seventies passing by Woodstock and Altamont. The guitar points out Harrison and certain arrangements the white album or the sergeant pepper. The violins of "Inner Moment" bathe final acoustics carefully all and melancholy. Still let us note the beautiful small pocket and the booklet marvellously composed by Rosie Manning (Lilac Productions), daughter of Guy. To divide into sheets plunges us in the environment of this strange house perched on the top of cliff close to the ocean, a small geographical shift that was allowed Manning in order to accentuate the mystery.

This new opus of Manning seems with the first more difficult access of approach. However, it gains with each listening and we could not too advise you to persevere because the reward will be serious. The artist proposes there a true voyage in time to us while visiting the strange residence. It is once again an excellent album which it offers to us.

Do not deprive any to you!

 

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